N'oubliez pas de vérifier ces 3 points avant d'investir en SCPI

Il est aujourd’hui plus que déterminant de sécuriser son épargne avec l’inflation montante et l’économie incertaine. Les SCPI ou sociétés civiles de placement immobilier sont d’excellents outils pour répondre à cette exigence. Comment fonctionnent-elles et quels sont les 3 points principaux à vérifier avant de se lancer ?

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De la pierre-papier qui génère des dividendes

Un exploitant spécialisé se charge de l’acquisition d’un parc immobilier suivant des critères qu’il détermine selon sa propre stratégie. Ce parc est constitué d’immeubles professionnels et résidentiels, implantés dans différentes régions, voire jusqu’à l’étranger pour une diversification optimale. L’objectif est de produire des loyers et de les redistribuer auprès de tous les associés ayant souscrit à des parts de sociétés. Ces derniers sont totalement délestés de la gestion locative, voire des contraintes de l’acquisition. Toutes ces missions reviennent en effet à l’exploitant, dont un des principaux objectifs est la recherche de rendement.

En clair, voici comment fonctionne une SCPI : l’exploitant émet des titres de propriété qui sont des parts de SCPI. Les investisseurs souhaitant empocher une part des loyers y souscrivent. Les fonds collectés sont mobilisés dans l’achat d’immeubles qui rejoindront le parc de la SCPI.

C’est sous forme de revenus locatifs appelés dividendes que l’investisseur perçoit sa part de loyers. Celle-ci pourra compléter ses revenus mensuels, injectés dans un produit d’épargne pour financier un projet à terme, ou encore logés dans un produit d’épargne pour la retraite afin d’anticiper ses vieux jours. Les seniors sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à souscrire aux SCPI pour compléter leurs pensions et retraites et ainsi, éviter une baisse de revenu significative.

 

Les points de vigilance avant de se lancer

S’engager sur le long terme

Investir dans une SCPI, c’est s’engager sans la durée, jusqu’à 8 ans au moins de détention des parts. En étant composées d’immobilier, les SCPI sont illiquides et des risques de moins-value ne sont pas à écarter au moment de la revente. Ce, en fonction de leur performance et de leur succès qui génèrent une forte demande sur le marché secondaire. Par conséquent, il vaut mieux s’accorder du temps pour bien choisir sa SCPI, le but étant de se donner toutes les chances de bien revendre et selon les meilleures conditions, si vous souhaitez vous en séparer.

 

Déterminer son profil d’investisseur et ses besoins patrimoniaux

Le choix de la SCPI repose sur deux principaux critères : votre profil d’investisseur et vos besoins patrimoniaux.

- du point de vue profil d’investisseur, les questions à se poser sont les suivantes : quel est votre niveau d’acceptation des risques ? Votre âge ainsi que votre situation familiale peuvent influencer sur ce critère. Quelle est votre situation financière ? Quel montant êtes-vous prêts à mobiliser pour faire prospérer votre épargne ? Quel est votre horizon de placement ? Quelle est votre situation fiscale ?

- du point de vue besoins patrimoniaux, les axes à analyser sont les suivants : quels sont vos objectifs en ce qui concerne vos finances ? Quels sont les besoins en termes d’optimisation fiscale ? Quelles sont vos attentes pour la retraite ?

Ce n’est qu’une fois avoir bien cerclé ces deux points principaux que vous déterminerez les différents critères pour l’acquisition de votre SCPI afin que celle-ci soit parfaitement rentable pour votre portefeuille.

 

Bien définir la stratégie d’acquisition

Ces critères sont multiples : faut-il acheter sur le marché primaire ou secondaire ? Faut-il investir en pleine propriété ou en démembrement ? Ce, sachant qu’à chaque option ses avantages et ses inconvénients. Également à déterminer : le meilleur mode de financement à choisir et la manière de bien diversifier son portefeuille.

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